Enseignement sur la confession pendant le temps du Jubilé n°4 – « Les obstacles à la confession »

Enseignement sur la confession pendant le temps du Jubilé n°4 – « Les obstacles à la confession »

Pendant le temps du Jubilé, le Père Ambroise Riché nous propose un parcours sur la confession.

Découvrez la seconde partie de l’enseignement n°3 : « Les obstacles à la confession ».

Parmi les freins intérieurs à la confession, il peut y avoir aussi une forme de blocage car je ne sais plus comment me confesser. Pas de panique, le confesseur, sans jamais me juger, est là pour m’aider.

Une autre chose qui peut me retenir d’aller me confesser ou qui me fait escamoter mes confessions est la honte. J’ai honte de tel péché que j’ai commis. Je crains le regard et le jugement du prêtre. Je désespère de pouvoir être vraiment pardonné. Ou bien, je commets toujours ce péché et désespère de changer. À quoi bon me confesser ! « Dans le sacrement de pénitence, disait saint Jean-Marie Vianney, Dieu nous montre et nous fait part de sa miséricorde jusqu’à l’infini. La patience du Bon Dieu vous attend ! Vos péchés sont comme un grain de sable à côté de la montagne de la miséricorde de Dieu. Pourquoi douter ? Il n’y a aucun péché qui ne puisse arrêter la miséricorde de Dieu : elle est comme un torrent débordé, elle entraîne les cœurs sur son passage. Ne mettez pas de limite à son Amour qui n’en a pas ! » En tout cas, « si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous dit saint Jean, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Mais si nous reconnaissons nos péchés, lui, Jésus, qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » (1 Jn 1,8-9).

Il existe également des difficultés extérieures.

  1. J’ai eu une mauvaise expérience de la confession avec un prêtre. Quelque douloureuse que soit cette expérience, je ne dois pas me priver à jamais de ce sacrement. Il est même possible voire souhaitable de commencer sa confession en exposant ce fait au confesseur, qui m’accueillera d’autant mieux.
  2. Il n’y a pas de créneaux de confession proposés sur ma paroisse, ou pas dans mes moments de disponibilité. Aller voir le calendrier diocésain des confessions, il y a forcément un horaire pour moi. Avoir la simplicité d’aller voir un prêtre de ma paroisse et trouver avec lui un créneau qui m’arrange.

Mise en œuvre : Identifier mes blocages à l’égard de la confession. Faire le pas de confiance et d’abandon à Dieu de décider d’aller tout de même me confesser. Dieu saura me surprendre.

Père Ambroise RICHÉ

À suivre…