L’église Saint-Jean-Marie-Vianney est une église catholique de style moderne située boulevard National à Rueil-Malmaison, construite en 1960-1961 par les architectes Sonrel et Duthilleul. Elle est dédiée à Jean-Marie-Vianney, le saint curé d’Ars. Voici un bref aperçu historique et une présentation de l’architecture de la chapelle .
Un projet initié par les chantiers du Cardinal
La chapelle Saint-Jean-Marie-Vianney a été construite en 1959, financée par les chantiers du Cardinal, sur le territoire de la commune de Rueil-Malmaison, à la même époque que le grand ensemble de 2 000 logements, au cœur duquel elle est implantée. L’ensemble est bâti avec les mêmes matériaux que la cité, sur d’anciennes carrières à sable, dont certaines sont encore en activité vers 1945. Face à ces barres d’immeubles, sur le côté Nanterre du boulevard National, se trouve également un ensemble important édifié par les HLM de Paris.
Plusieurs particularités
La chapelle est située sur le territoire de Rueil. Elle est rattachée à la cathédrale de Nanterre et desservie par ses prêtres.
La communauté de Saint-Jean-Marie-Vianney vit comme une paroisse constituée, avec jusqu’au mois de juin 1995 un prêtre affecté.
Sous l’impulsion du Père Bernard Normand, la communauté a élu en 1969 un “conseil de communauté” et diverses commissions.
Une centaine de personnes fréquentent la messe du dimanche.
Le cardinal Feltin bénit la chapelle le 23 avril 1961. La bénédiction de la cloche, la “Jeanne-Marie” a lieu un peu plus tard, le 16 décembre 1962
Une architecture moderne
Clocher de Saint-Jean-Marie-Vianney
C’est un bâtiment quadrangulaire, orienté au nord-ouest, construit en même temps que le grand ensemble attenant. Les architectes Sonrel et Duthilleul utilisent d’ailleurs un système constructif identique aux immeubles de logement voisins : douze poteaux d’acier soutiennent une dalle de béton en couverture. Des parois opaques de pierre claire ferment l’espace, éclairé par un bandeau continu entre murs et toiture. Cette architecture fonctionnaliste évoque le dais protégeant le Saint-Sacrement. Le plafond, œuvre d’André Beaudin figure une évocation abstraite de l’Apocalypse de Saint Jean. L’autel, le retable en cuivre et les fonts baptismaux ont été exécutés par le sculpteur Louis Chavignier. Devant l’église enfin, le clocher se détache, entièrement couvert de cuivre.
En 2011, l’église est labellisée « Patrimoine du XXe siècle »
Ne manquez pas de venir y prier et la visiter, vous y serez accueillis.
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